Bien que cet accord promet des bénéfices économiques importants pour les deux blocs, il se heurte à des résistances politiques.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’est récemment rendue en Uruguay pour signer l’accord de libre-échange UE-Mercosur, dont les négociations ont débuté en 1999. L’accord vise à supprimer environ 90% des droits de douane entre les deux blocs (l’UE et les membres du Mercosur, à savoir le Brésil, la Bolivie, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay). La suppression des droits de douane sur les produits agricoles ainsi que sur les produits industriels tels que les pièces détachées automobiles va donner un véritable coup de fouet à l’économie.
Les négociations ont progressé assez lentement jusqu’en 2019, l’Union européenne ayant accéléré le rythme face à la présence croissante de la Chine en Amérique du Sud. Toutefois, l’élection de Jair Bolsonaro au Brésil a mis un terme aux négociations, ce dernier n’étant pas disposé à céder aux exigences de l’UE en matière de réduction de la déforestation. Avec le retour du président Lula au Brésil, les négociations ont repris, malgré le scepticisme croissant de pays de l’UE tels que la France et l’Irlande.
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