Les décideurs politiques de tous bords devraient adopter une approche basée sur les risques pour la réglementation des PFAS.
La Commission européenne s’est engagée à éliminer progressivement les substances chimiques artificielles appelées substances per- et polyfluoroalkyles, également connues sous le nom de PFAS.
De l’autre côté de l’Atlantique, le Congrès américain et des législateurs au niveau des Etats individuels tentent d’atteindre des objectifs similaires par le biais du PFAS Action Act, qui attend maintenant un vote final au Sénat. Sans surprise, l’interdiction a été réclamée par les groupes écologistes, qui ont tendance à confondre danger et risque, et favorisent l’approche consistant à « tout interdire ».
Les PFAS se retrouvent, entre autres, dans les articles ménagers et autres produits de consommation, les équipements médicaux, les emballages alimentaires et les mousses anti-incendie. Leur popularité s’explique par leurs qualités uniques, telles que leur résistance chimique et leur capacité à réduire la tension superficielle. L’efficacité des PFAS a rendu leur remplacement difficile et coûteux.
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