Les guerres commerciales lancées par Trump ont montré que le protectionnisme n’entraîne aucun avantage économique palpable. Il ne sera pas plus utile pour le secteur de l’automobile européen.
Dans un précédent article, en janvier, je vous avais parlé de la « souveraineté numérique » telle qu’expliquée par Emmanuel Macron. En lisant cet article, vous auriez pu penser que je n’avais que très peu relié son concept de souveraineté stratégique au protectionnisme (même si d’autres exemples suggèrent que Macron est effectivement protectionniste). Si vous aviez encore des doutes, le président français vient de les dissiper.
Dans ses récentes déclarations, M. Macron appelle à la « souveraineté » européenne dans le secteur automobile. Son problème : les sociétés de location de voitures en Europe n’achètent pas suffisamment (à son goût) de modèles européens. Les constructeurs automobiles américains et les fabricants chinois sont plus performants que le marché européen, ce qui chagrine le dirigeant français.
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