En renonçant de facto à son rôle de gardien des règles, la Commission ne risque-t-elle pas de perdre toute autorité sur les Etats membres ?
Lorsque l’Union européenne a été frappée par la crise de la dette souveraine il y a plus de dix ans, la réponse politique semblait évidente : les Etats en difficulté devaient être soumis à une surveillance renforcée, souvent assurée par des experts issus des institutions européennes. En Grèce, l’arrivée de fonctionnaires fiscaux allemands à Athènes avait provoqué l’indignation : ils venaient constater l’état – catastrophique – des comptes publics et imposer des mesures d’austérité pour réparer des années de mauvaise gestion.
Plus d’une décennie plus tard, alors que des pays comme l’Islande ou l’Irlande ont surmonté leurs déboires, la Grèce demeure convalescente. Mais ce n’est, aujourd’hui, que l’un des nombreux motifs d’inquiétude.
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