Cet article a été publié dans le Luxemburger Wort.
Mardi, le Luxembourg a voté OUI à une résolution de l’ONU qui ne tient pas le Hamas pour responsable de ses crimes de guerre, qui ne condamne même pas ces crimes de guerre et qui n’appelle pas le Hamas à déposer les armes et à se rendre. La résolution appelle à un cessez-le-feu – un appel étrange envers un pays, Israël, qui cherche à obtenir le retour des otages qui ont été brutalement enlevés par les terroristes qui opèrent dans la bande de Gaza ainsi que le démantèlement de ce même groupe terroriste qui cherche sans relâche à détruire Israël et son peuple.
L’Union européenne a déjà classé le Hamas comme terroriste; une classification qui n’est guère nécessaire après les événements du 7 octobre, en vue du fait que le Hamas a diffusé en ligne les images brutales de ses crimes. Le Hamas a montré son visage hideux au monde, et le seul appel raisonnable que le Luxembourg pourrait soutenir serait d’appeler le Hamas à déposer ses armes sans équivoque et à libérer la population de la bande de Gaza du pouvoir tyrannique qu’il exerce. Les violations systématiques des droits de l’homme par le Hamas, la discrimination des personnes de la communauté LGBT, l’emprisonnement des voix dissidentes et l’utilisation abusive de civils comme boucliers humains devraient permettre aux représentants du Luxembourg à l’ONU de choisir sans hésitation le camp qu’ils soutiendront.
Malheureusement, sous la direction de Jean Asselborn, le Luxembourg a adopté une position de soutien aveugle aux causes palestiniennes militantes, qui se sont révélées être non pas celles de la construction de la paix, mais celles de la destruction de l’État d’Israël et de ses citoyens. Alors que Xavier Bettel entame son mandat, on peut espérer qu’enfin nos politiques à New York s’orienteront vers la raison. Si ce n’est pas le cas, il ne reste plus que deux options : soit Xavier Bettel lui-même est ambigu sur le droit d’Israël à se défendre, soit les 19 années de règne de Jean Asselborn ont laissé une tache idéologique sur les fonctionnaires que nous employons à l’ONU et que Bettel ne semble pas en mesure de contrôler.